Les programmes de 2009 prenaient en partie en compte « la révolution numérique » en cours dans les médias, mais à cette date, elle était loin d’avoir produit tous ses effets. Par « révolution numérique », nous entendons les changements engendrés par le développement d’internet sur les médias et leurs usages, avec notamment la démocratisation de la possibilité de produire et diffuser de l’information…

D’une part, chacun est devenu potentiellement média, avec la possibilité de créer, diffuser et relayer de l’information. D’autre part, internet englobe les autres médias, démultipliant la possibilité d’accéder à des informations provenant de toutes sources et supports (y compris les médias dits traditionnels) au risque de la saturation mais aussi, paradoxalement, de « l’enfermement » dans sa bulle de croyances. Les « médias traditionnels » jouaient un rôle de filtre (pour le meilleur mais aussi pour le pire) entre individus et espace public qui n’existe plus aujourd’hui.

Les jeunes s’informent majoritairement par Internet, via les « fils d’actualité » et les réseaux sociaux. Comment s’informer dans un tel flux ? La question « les médias disent-ils la vérité ? », outre qu’elle comportait le risque de glisser insidieusement d’un enseignement de l’esprit critique à une critique systématique des médias, perd de sa pertinence. La question serait plutôt, vu l’offre pléthorique facilement accessible, « comment vérifier une information et où trouver des informations vraies ? »

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ARTICLES A TÉLÉCHARGER

• INFORMER, S’INFORMER - TRAME DE SÉQUENCE
• INFORMER, S’INFORMER - SÉANCE INTRODUCTIVE
• INFORMER, S’INFORMER - CONTENUS 1
• INFORMER, S’INFORMER - CONTENUS 2

Source : Groupe de Travail et de Production 2019 - Académie de Nancy-Metz
Proposition de Franck BOUCHET, Deyan MLADENOVIC et Evelyne ROURE