Le grand Incendie de Cayenne : repenser la ville au XIXè siècle

Mis à jour le lundi 29 avril 2024

L’histoire de la ville de Cayenne commence le 27 novembre 1643, avec la Compagnie de Rouen menée par Charles Poncet de Brétigny (lieutenant-général du roi Louis XIII). C’est une modeste bourgade installée au pied du fort du Cépérou qui ne prospère qu’à partir de l’implantation des jésuites en créant des plantations de cacao, de café, de coton et de manioc, mais aussi des missions qui serviront d’embryons urbains.

Il faut attendre 1879 pour que Cayenne soit officiellement qualifiée de ville. Le s études archéologiques de Yannick le roux montrent que la ville possédait des remparts et que ce développement s’est fait sur des remblais de savane. la ville est alors organisée en îlots selon un plan othogonal.

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A partir de 1800, ces remparts sont arasés, des règlements de voirié autorisent des ventes de parcelles boisées qui sont progressivment défrichées comme la Place des palmistes ou l’hopital Jean Martial (1820).

Le 1er aout 1888, un feu part du fort Cépérou et gagne la ville. Il durera une semaine. Si l’incendie n’est pas surprenant en soi dans une ville où le matériau principal est le bois, il va profondément modifier la trame urbaine. La lutte contre l feu elle même est problématique, l’eesnetiel était fait par des bagards qui ne disposent d’aucune liberté de manoeuvre. C’est d’ailleurs à l’occasion de cet inende que sera constitué le corps des sapeurs pompiers de Cayenne en 1888.

De fait la nouvelle ville reprend un plan orthonormé fréquent dans l’architecture coloniale.Plusieurs rues disparaissent et sont rebaptisées : rue des Soupirs, rue Louis Blanc, rue du Commerce, rue des Enfers, et qui deviendront rue du docteur Ste Rose, rue Maissin, rue Mentel. Le musée de Cayenne, lui même en partie touché, voit ses collections survivantes transférées dans ce qui deviendra le musée Franconie.

 

 

 

https://journals.openedition.org/nda/3869

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