FRANÇAIS 1ÈRE BAC PRO | COMMENT LES HOMMES DES LUMIÈRES COMBATTENT-ILS L’ESCLAVAGE ?

Mis à jour le vendredi 13 septembre 2024

FRANÇAIS 1ÈRE BAC PRO


Pour une relation entre l’Objet d’Étude du référentiel de classe de Première BACPRO et le CONCOURS - La Flamme de l’Égalité


COMMENT LES HOMMES DES LUMIÈRES COMBATTENT-ILS L’ESCLAVAGE ?

Deux siècles après les premiers transports d’esclaves africains vers l’Amérique espagnole et portugaise, les Antilles deviennent au XVIIIe siècle une des destinations majeures de la traite négrière. En effet, la culture de la canne à sucre, implantée dans les Caraïbes, est grande consommatrice de main-d’œuvre. Depuis 1685, les Antilles sont soumises à "l’édit du Roy touchant la police des Isles d’Amérique française", autrement dit le Code noir. Conçu pour donner un cadre juridique à l’exercice de l’esclavage, le Code noir fait de l’esclave un être "meuble" susceptible d’être acquis par un maître au même titre qu’un bien. Cette réglementation, conçue aussi pour limiter les droits des maîtres, donne, en fait, lieu à tous les abus.

Dans l’Europe des Lumières se lèvent alors des hommes pour dénoncer et combattre l’esclavage. Montesquieu sera l’un d’eux : sa dénonciation de l’esclavage dans les Lettres persanes dès 1721 sera relayée dans l’Esprit des lois en 1748, en particulier dans le livre XV. La révolte des esclaves dans la Jamaïque anglaise ainsi que dans les Guyanes françaises et surtout hollandaises donne un souffle à ce courant de pensée. Elle inspire à Voltaire, dans Candide, l’épisode du nègre de Surinam. À la veille de la Révolution, des sociétés anti-esclavagistes voient le jour, d’abord à Londres, puis à Paris, sous la forme de la société des Amis des Noirs, fréquentée par les esprits éclairés et les révolutionnaires, parmi lesquels on compte, entre autres, Condorcet et Mirabeau. Abrogé par la Convention, en 1794, rétabli sous Napoléon, en 1802, l’esclavage dans les colonies françaises est définitivement aboli, sous la IIe République, grâce à Victor Schoelcher, en 1848.

► LIRE LA SUITE SUR LE SITE DE LA BNF

Dans la même rubrique